
Métal progressif (Suède)
Still Life… une bien belle pochette. Mais ce qui nous interpelle ici est bien évidemment le contenu : Still Life semble poser la dynamique de la majorité des albums d’Opeth à venir. Les deux premiers albums étaient un peu à part, mais montraient déjà la complexité comme l’osmose acoustique-électrique qui pouvaient émerger de leurs compositions. My Arms, Your Hearse, le troisième, était davantage un album de transition, de tentative de clarification. Au final, trois albums de grande qualité (et surtout le deuxième, Morningrise…)
Avec Still Life, les bases sont définitivement posées, Blackwater Park semble annoncé, tout comme la logique des albums suivants, déclinant l’identité musicale d’Opeth tout en diversifiant subtilement les angles et les approches, tout en apportant sans cesse des compositions d’envergure. Opeth est du côté du métal, brut et progressif, électrique et acoustique. Vigoureux et extrême, mélancolique et romantique. Traditionnel et moderne, avec cette complexification des structures, des harmonies et des rythmes, et donc des chemins, des accès nous menant à l’essence d’une musique si impressionnante.
Il est important de noter que Still Life établit véritablement un line up stable pour 6 albums : Mikael Åkerfeldt (guitare & chant) – Peter Lindgren (guitare) – Martin Mendez (basse) – Martin Lopez (batterie). Ce n’est donc pas étonnant de voir que le style d’Opeth comme ses acteurs témoignent d’une continuité et d’une réelle cohérence artistique pour les années suivantes. Certes, précisons que Mendez joignit le groupe pour My Arms, Your Hearse, mais pas suffisamment tôt pour assurer les parties de basse, dont s’occupa finalement Åkerfeldt.
Parmi les plus belles pièces de l’opus : ‘Moonlight Vertigo’, ‘Serenity Painted Death’, ‘Face of Melinda’ et ‘Godhead’s Lament’. Ce qui est notamment frappant dans ces highlights, c’est cette science du motif guitaristique, cette architectonique du riff, et comment les instruments se mettent au service d’une ambiance ; quand je vous disais que Still Life préparait le terrain à Blackwater Park… Le terrain, le discours, la méthode. Les chemins. Impénétrables aux premiers abords, ils vous mèneront à des territoires jusqu’ici inexplorés, la qualité de certains passages, plus efficaces, aidant à la découverte.
On pourra être plus réticent sur l’histoire racontée, naïve, voire sur la production, que certains (mais pas moi) jugeront un peu fade, ne mettant pas encore tout à fait en lumière les intentions du groupe. Mais au niveau des compositions le travail effectué absolument remarquable, et le pas en avant non négligeable d’un point de vue artistique. Still Life ouvre de nouveaux accès, de nouvelles voies. Sorti en 1999, cette année magique pour le métal, il est encore temps de s’y engouffrer comme de s’y ressourcer.
Note : 5/6
Avec Still Life, les bases sont définitivement posées, Blackwater Park semble annoncé, tout comme la logique des albums suivants, déclinant l’identité musicale d’Opeth tout en diversifiant subtilement les angles et les approches, tout en apportant sans cesse des compositions d’envergure. Opeth est du côté du métal, brut et progressif, électrique et acoustique. Vigoureux et extrême, mélancolique et romantique. Traditionnel et moderne, avec cette complexification des structures, des harmonies et des rythmes, et donc des chemins, des accès nous menant à l’essence d’une musique si impressionnante.
Il est important de noter que Still Life établit véritablement un line up stable pour 6 albums : Mikael Åkerfeldt (guitare & chant) – Peter Lindgren (guitare) – Martin Mendez (basse) – Martin Lopez (batterie). Ce n’est donc pas étonnant de voir que le style d’Opeth comme ses acteurs témoignent d’une continuité et d’une réelle cohérence artistique pour les années suivantes. Certes, précisons que Mendez joignit le groupe pour My Arms, Your Hearse, mais pas suffisamment tôt pour assurer les parties de basse, dont s’occupa finalement Åkerfeldt.
Parmi les plus belles pièces de l’opus : ‘Moonlight Vertigo’, ‘Serenity Painted Death’, ‘Face of Melinda’ et ‘Godhead’s Lament’. Ce qui est notamment frappant dans ces highlights, c’est cette science du motif guitaristique, cette architectonique du riff, et comment les instruments se mettent au service d’une ambiance ; quand je vous disais que Still Life préparait le terrain à Blackwater Park… Le terrain, le discours, la méthode. Les chemins. Impénétrables aux premiers abords, ils vous mèneront à des territoires jusqu’ici inexplorés, la qualité de certains passages, plus efficaces, aidant à la découverte.
On pourra être plus réticent sur l’histoire racontée, naïve, voire sur la production, que certains (mais pas moi) jugeront un peu fade, ne mettant pas encore tout à fait en lumière les intentions du groupe. Mais au niveau des compositions le travail effectué absolument remarquable, et le pas en avant non négligeable d’un point de vue artistique. Still Life ouvre de nouveaux accès, de nouvelles voies. Sorti en 1999, cette année magique pour le métal, il est encore temps de s’y engouffrer comme de s’y ressourcer.
Note : 5/6
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